Lors d’une consultation ophtalmologique de routine, Edmé apprend qu’il souffre d’un glaucome. Il vous raconte ses premières réactions, puis sa détermination à bien se traiter. « Mon médecin m’avait fait tous les examens de contrôle habituel et, en fin de consultation, il a vérifié ma tension oculaire. Le diagnostic a été sans appel. » Edmé apprend alors qu’il souffre d’un glaucome. En un instant, tout bascule dans son esprit.
« Lorsque j’ai appris que j’avais un glaucome, je suis tombé dans un grand désarroi. Un petit film a tourné dans ma tête : je me suis vu ne plus pouvoir conduire. J’ai pensé tout de suite à ma famille que je ne verrais plus ou mal, et, comme le médecin m’avait parlé d’une éventuelle cécité, je me suis dit que j’allais devenir aveugle ... C’était la catastrophe. Le monde était renversé », se souvient Edmé.
Le médecin se montre rassurant, mais lui précise les risques qu’implique cette maladie. « Il m’a beaucoup aidé. Il m’a rassuré. Il a bien fait d’être parfaitement clair au sujet des risques, je lui aurais posé la question de toute façon. Mais il n’empêche qu’il fallait que j’accuse le coup, que je digère la nouvelle. » Son médecin lui prescrit un traitement quotidien de collyre à appliquer dans chaque œil.
« J’avais toujours eu peur de devenir aveugle, sans raison particulière. A cette époque, j’ai vraiment eu peur de le devenir. Lorsque je me levais la nuit, je m’entraînais à me déplacer dans le noir. » Heureusement, ses craintes ne deviennent pas réalité.
« Avec le temps, il a bien fallu que je fasse face. Les jours ont passé, j'ai décidé de m'accrocher. Je me suis dit : je vais bien respecter mon traitement, scrupuleusement, bien mettre mes gouttes régulièrement. Au fil des consultations, mon médecin est parvenu à stabiliser ma tension et mes craintes. »
Depuis vingt-cinq ans, Edmé est traité et son glaucome n’a pas évolué. « J’ai continué à me traiter, et tout se passe très bien. Les gouttes, avec un peu d’expérience, se mettent très facilement, sans difficulté. Elles ne sont absolument pas douloureuses. Je n’y pense plus du tout. Ce n’est pas plus une contrainte que de se brosser les dents », relativise Edmé.
« Le dépistage est indispensable. C’est une maladie sournoise, je n’avais aucun symptôme. Finalement, j’ai eu beaucoup de chance que mon glaucome soit décelé à temps, ce qui me permet de continuer ma vie tout à fait normalement. Une fois le glaucome dépisté, il faut bien sûr suivre son traitement régulièrement et respecter un rythme régulier de consultation. Et... la vie continue ! » Auteur : DR Robert BRAMI
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Avril 2017
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